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Histoire

  
Le Kampuchea démocratique
 

L'Angkar Loeu, le Parti communiste khmer fondé dans les années 1950, n'avait jamais été une organisation puissante!; en 1975, il devenait le grand vainqueur. Sous la direction d'un doctrinaire et sanguinaire Saloth Sar, de son nom de guerre Pol Pot, l'Organisation suprême va vider les villes de ses habitants et ruraliser le Cambodge par la force. Les Khmers rouges isolèrent le Cambodge, qui se transforma en un gigantesque camp de travail forcé. Leur brutalité, qui a entraîné la mort de sans doute plus de deux millions de personnes, devait servir de prétexte avoué à Hanoï pour envahir le pays, en décembre 1978. Le pouvoir revint à la fraction pro-vietnamienne du PCK, à Heng Samrin, chef du Conseil de l'État, puis à Hun Sen, sous la protection intéressée du Viêtnam. Cependant, les Khmers rouges poursuivirent la résistance — en particulier dans les régions proches de la frontière thaïlandaise — et ils conservèrent leur siège à l'ONU.

Pratiquement toutes les troupes vietnamiennes furent retirées du Cambodge en septembre 1989, laissant ainsi le régime de Hun Sen dans une situation plus que précaire. En octobre 1991, les belligérants signèrent un traité de paix, instituant un Conseil national suprême (composé de membres de la plupart des factions politiques), chargé de gouverner provisoirement sous le contrôle de l'ONU. Sihanouk revint au Cambodge et fut nommé président du Conseil national suprême. Des attaques sporadiques de Khmers rouges eurent encore lieu en 1992, visant la plupart du temps les forces de maintien de la paix de l'ONU.

En mai 1993 — et pour la première fois depuis 1972 — des élections législatives multipartites eurent lieu. Les Khmers rouges boycottèrent ces élections, alors qu'ils avaient signé le traité de paix en 1991. Aucun des partis n'obtint la majorité, si bien que l'on dut former une coalition entre les deux plus grands partis, le Funcinpec royaliste et le parti populaire de Hun Sen, et deux autres petites formations politiques. En septembre 1993, la nouvelle constitution fut ratifiée et Sihanouk fut proclamé roi!; Norodom Ranariddh, chef du Funcinpec et fils de Sihanouk, devint Premier ministre!; Hun Sen fut nommé vice-Premier ministre. Les Khmers rouges continuèrent à s'opposer à ce gouvernement de coalition!; même si, en 1995, ils étaient encore en mesure de poursuivre la lutte armée, les Khmers rouges, de l'avis de certains transfuges, seraient très affaiblis. Malgré les efforts de certains pays, comme la France et le Japon, la reconstruction du royaume cambodgien reste freinée par l'état de guerre larvée et le banditisme qui s'est développé à grande échelle, dans certaines régions. En outre, il reste encore plusieurs millions de mines dans les régions rurales, qui bloquent la reprise des activités agricoles.
 
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Le Cambodge protectorat françaisUn Cambodge neutre et indépendant
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