|
 |
|
Histoire
|
|
|
Le
Cambodge protectorat français |
|
|
|
En 1863, la France, qui cherchait à étendre son
influence en Indochine, assuma les droits du Viêtnam et offrit
sa protection au Cambodge, de nouveau menacé par les Siamois.
Le roi Norodom Ier accepta le protectorat,
qui stipulait que le Cambodge s'interdisait toute relation avec
une puissance étrangère sans l'accord de la France. Un résident
général veillerait à l'exécution du traité. La monarchie
cambodgienne resta en place mais, à partir de 1884, elle avait
perdu de facto toute autorité fonctionnelle. Sous le règne
de Sisowath, la mise en valeur et la modernisation du pays
furent entreprises : construction de routes, aménagement des ports
et mise en place d'infrastructures publiques. La restauration du
vaste complexe d'Angkor Vat, vers 1930, contribua à raviver la
fierté du peuple khmer vis-à-vis de son passé. La Seconde
Guerre mondiale eut les mêmes effets au Cambodge que dans
l'Indochine. L'administration française subsista à côté de
l'administration japonaise. En janvier 1941, une tentative
siamoise pour reprendre les provinces perdues fut écrasée par
la marine française à Koh Chang!; en
mars 1945, les Japonais placèrent sur le trône le jeune roi
Norodom Sihanouk. Politique habile, il s'employa à négocier
avec la France l'indépendance du Cambodge.
|
|
|
|
Histoire • Le
premier Etat Khmer • Angkor
• Le déclin d'Angkor
•
|
Le Cambodge protectorat
français • Un
Cambodge neutre et indépendant
|
Coup d'Etat • Le
Kampuchea démocratique
|
|